Investissements et réductions d’impôts : éclairages de Truffle Capital

Investir dans une PME, c’est-à-dire souscrire au capital d’une petite et moyenne entreprise, permet d’obtenir des réductions d’impôts sous certaines conditions et contre un risque de perte en capital. Cette mesure, décidée par les pouvoirs publics, est une incitation fiscale qui a pour objectif de dynamiser les entreprises, de créer de l’emploi et donc de relancer l’économie. C’est aussi le moyen de soutenir les PME innovantes et de parier sur l’avenir. En effet, l’innovation est l’un des paramètres clés de ce dispositif fiscal. Investir dans une entreprise, directement ou indirectement, c’est participer à l’économie réelle et la dynamique du pays, tout en bénéficiant de réductions d’impôts. Différentes modalités d’investissement sont possibles. Truffle Capital, spécialiste du capital-investissement et de l’innovation, apporte son éclairage.

Bénéficier d’avantages fiscaux et participer au dynamisme de l’économie

Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et les fonds d’investissement de proximité (FIP) donnent aux investisseurs la possibilité de réduire leur impôt sur le revenu ou leur ISF (impôt sur la fortune) en contrepartie d’une durée de blocage et un risque de perte en capital, indique Truffle Capital. Certains fonds sont éligibles aux deux réductions (impôt sur le revenu et ISF), d’autres uniquement à la réduction des impôts sur le revenu.

Mais il ne faut pas considérer les placements en FCPI et FIP uniquement comme des leviers fiscaux. En effet, ces véhicules permettent aux personnes physiques de diversifier leur patrimoine et de participer aux aventures d’entreprises dynamiques et non-cotées en bourse avec de petits tickets d’investissement (souvent à partir de 1.000€). C’est aussi, pour l’investisseur, la perspective d’accéder à des rendements très intéressants, voire plus avantageux que certains investissements boursiers ou immobiliers. De plus, les plus-values potentielles sont exonérées d’impôt sur le revenu. Il s’agit cependant d’un investissement à risque.

Fonds communs de placement dans l’innovation et défiscalisation

 

Si les investisseurs font le choix de passer par un FCPI, ils s’inscrivent dans un cadre propre. Ici, les avantages fiscaux concernant l’ISF s’élèvent jusqu’à 50% du versement, hors prise en compte des frais d’entrée. Par ailleurs, pour avoir accès à ces réductions, il faut que les souscriptions soient faites par une personne physique et non par une personne morale. La réduction d’ISF via un FCPI est plafonnée à 18 000 euros par an, précise Truffle Capital. Il existe d’ailleurs des simulateurs qui permettent de calculer les réductions d’impôts dans le cadre d’un FCPI.  Si un FCPI est éligible à la fois à la réduction d’ISF et la réduction d’impôts sur le revenu, il faut faire attention à bien calculer le montant de l’investissement car les deux avantages fiscaux ne sont pas cumulables. Ainsi, on ne peut pas réduire son ISF et son impôt sur le revenu sur un même versement, souligne Truffle Capital.

D’autres solutions pour investir dans des PME et réduire son ISF

Un investisseur peut aussi choisir d’investir directement au capital des entreprises au lieu d’investir par le biais de fonds. Il a, dans ce cas, la possibilité de confier l’investissement à des sociétés de gestion spécialisées, notamment via un mandat de gestion. Le mandat de gestion permet une réduction d’ISF à hauteur de 50% du montant investi (hors droits d’entrée) et dans une limite de réduction de 45 000 euros. S’agissant principalement encore une fois d’investissement en entreprises non-cotées en bourse, il existe un risque de perte en capital et les fonds sont bloqués pendant un minimum de 5 ans (blocage fiscal).